Paul Taylor : F*** me i'm french

Charles Berling est l’invité du Fort Antoine et se fait le temps d’une soirée, la voix du Prince Albert Ier par la lecture d’extraits de La carrière d’un navigateur, oeuvre emblématique du Prince, qui relate ses campagnes scientifiques aux Açores ainsi qu’au Spitzberg en 1898.« A travers la science, on peut mieux découvrir le monde ».Prince humaniste, Prince savant, Prince navigateur, Prince mécène, nombreux sont les qualificatifs pour évoquer le règne du Prince Albert Ier. La carrière d’un navigateur témoigne des qualités littéraires du Prince, de sa volonté de laisser une trace et de son rapport à l’océan. Dans ses observations le Prince Albert Ier fait preuve d’un esprit pionnier, développant un grand intérêt pour la nature et le vivant ; des propos qui ne sont pas sans évoquer les préoccupations actuelles en matière de préservation des océans, en cette Année de la Mer.« J’expose ici les émotions d’un navigateur mûri dans la culture de la vérité ; le fruit de résolutions impassibles : une œuvre conseillée par l’esprit scientifique et droit qui rapproche les peuples dans la conquête légitime du bien-être et de la moralité. »La carrière d’un navigateur - extrait- Albert Ier, Prince de Monaco

En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui ». Contre la décision de son père, le seigneur du Domaine des Murmures, elle s’offre à Dieu et exige de vivre emmurée jusqu’à sa mort.Elle ne se doute pas de ce qu’elle entraîne dans sa tombe, ni du voyage que sera sa réclusion... Loin de gagner la solitude, la voici bientôt témoin et actrice de son siècle, soufflant depuis son réduit sa volonté sur le fief de son père, inspirant pèlerins et Croisés jusqu’en Terre Sainte.« Esclarmonde est celle qui porte la parole d’espoir, celle qui célèbre la brûlance des désirs enfouis, elle est toutes celles qui crient en elle, jaillissement de la douleur et de la douceur éternelles. Elle est le livre des mondes. »D’après le roman Du Domaine des murmures de Carole Martinez, Gallimard. (Prix Goncourt des Lycéens 2011)

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