

Visite du Palais Princier de Monaco : focus sur les techniques de restauration - Épisode 2/2
Dans ce nouvel épisode, Marie Sorbier continue de nous faire visiter le Palais Princier de Monaco qui a commencé en 2013 un chantier de restauration ayant permis de mettre au jour 600 m² de fresques datant de la Renaissance. L'occasion de s'attarder sur les techniques permettant leur rénovation.
Présentation
Après nous avoir fait assister à la 13e édition du Festival du Merveilleux au Musée des Arts Forains à Paris, Marie Sorbier continue son Grand Tour pour nous emmener au Palais Princier de Monaco qui restaure depuis plusieurs années des fresques de la Renaissance découvertes durant un chantier. Une visite exclusive puisque le Palais ne rouvrira ses portes au public qu'à partir du 26 mars prochain.
L'histoire commence en 2013 lorsque débute la restauration des façades de la Cour d'Honneur du Palais. Les peintres ont alors observé sous ces couches de peinture datant du 19e siècle un décor plus ancien. En faisant des recherches approfondies, ils se sont aperçus qu'il s'agissait en réalité de fresques datant de la Renaissance italienne ayant pour thème les 12 travaux d'Hercule. Une deuxième découverte aura lieu en 2016 dans un autre endroit du Palais : le salon Matignon. Puis en 2020, d'autres investigations vont permettre de rendre visible 220 m² de fresques dans la Salle du Trône. En tout, ce sont donc 600 m² de fresques qui ont été mis au jour depuis dix ans.
Le travail de restauration de ces fresques prend beaucoup de temps et demande une grande précision, comme l'explique Marion Jolin, peintre en décors du patrimoine : "Sur le plan technique, c'est un des premiers chantiers sur lequel on utilise le laser pour terminer le nettoyage de finition. Donc quand on dégage la frise qui était recouverte par un décor du 20e siècle, on tombe sur cette couche qui est un petit peu grisâtre, il y a encore des salissures. Et en utilisant le laser pour le nettoyage de finition, on arrive à retrouver l'éclat de la fresque d'origine. Ce choix d'utiliser le laser, ça correspond à la volonté écoresponsable du chantier de ne pas avoir recours à des solvants toxiques. Donc ça nous permet d'intervenir sans désagrément, notamment pour les opérateurs, pour l'œuvre et pour l'environnement".
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