"Ascenseur pour l’échafaud" de Louis Malle

Les Grands Appartements du Palais princier de Monaco accueilleront du 5 juillet au 14 septembre 2025 l’exposition « Grace » #1, une invitation sensible et inédite à redécouvrir la personnalité lumineuse et plurielle de la Princesse Grace, née Grace Patricia Kelly.Conçue sous le regard croisé de Natalia Mlodzikowska, Chargée des expositions au pôle des Collections du Palais princier de Monaco et commissaire générale, et de la commissaire artistique invitée Marie-Eve Mestre, cette exposition propose une approche intimiste, loin des clichés et des représentations figées, pour révéler la femme derrière l’icône : ses nuances, ses émotions, sa force tranquille.Déployée sur 90 m² dans trois salles du Palais, « Grace » #1 puise principalement dans les collections et les archives du Palais princier. Photographies, objets personnels, bijoux et accessoires racontent avec émotion la femme derrière l’icône : une figure sensible, brillante, courageuse et libre.La scénographie immersive, pensée comme un écrin feutré, recrée un univers intime et poétique. Un rideau de velours, des lumières tamisées, une moquette pour atténuer les pas… tout concourt à faire de cette exposition une parenthèse précieuse. Des portraits inédits de divers formats côtoient des objets chers à la Princesse : lunettes, gants, chapeaux, et bien sûr le célèbre sac Kelly d’Hermès. Une tapisserie florale inspirée de sa passion pour la nature, accompagnée d’une fragrance à la rose et d’un paysage sonore de chants d’oiseaux, complète cette atmosphère empreinte de douceur et d’élégance.Le parcours s’articule autour de quatre thèmes reflétant les multiples facettes de Grace : la jeune femme au naturel, immortalisée sur les plages de Jamaïque ; la femme du quotidien, élégante et discrète ; la mère aimante et attentive ; et enfin la photographe et cinéaste amatrice, soucieuse de préserver les souvenirs et les instants précieux de sa vie familiale.

Tout public + 6 ans - Enfant accompagné d'un adulte

Projection du film d’Alfred HitchcockChantage (1929)Titre original : BlackmailFrank Strobel, direction White est fiancée à un jeune inspecteur de Scotland yard. Par jeu et par coquetterie, elle accepte de suivre chez lui un peintre qui lui a demandé d’être son modèle. Mais le peintre a d’autres intentions moins avouables. Elle échappe à son agresseur en le poignardant avec un couteau à pain qu’elle trouve à portée de main. Après avoir rapidement maquillé les indices, elle s’enfuit mais dans la précipitation, oublie sur place un de ses gants. « Chantage […] est un magistral morceau de cinéma. À des prouesses visuelles qui sont devenues célèbres, Hitchcock ajoute une intelligence des moyens sonores absolument stupéfiantes. Il mène son récit […] à un train d’enfer en le scandant d’ellipses étonnantes et de coups de poing visuels (images-chocs et mouvements d’appareil vertigineux à valeur psychologique) et en utilisant la bande sonore systématiquement en contrepoint de l’image. En outre on trouve déjà dans Chantage, le thème du transfert de meurtre […] qui va devenir une des constantes de l’œuvre d’Hitchcock » Marcel Martin, Cinéma n° 59, août-septembre 1961, p. 61