Carte Blanche du Département Piano

Les LABs proposent aux visiteurs d’envisager le musée sous la forme d’un « laboratoire »  dans lequel ses missions (collectionner, étudier, diffuser, produire, conserver, transmettre) font l’objet de réflexions, d’expérimentations et d’innovations. En 2015, le NMNM initiait son premier LAB et exposait « les coulisses du musée ». En 2018, cinq artistes étaient invités à questionner la définition même du musée. En 2025, à l’aube d’une vaste transformation structurelle de la Villa Sauber, le NMNM propose de faire la part belle à ses programmes publics qui mettent les artistes et la transmission au cœur de leurs enjeux. D’une part les œuvres acquises depuis 2017 dans le cadre du programme des « Apprentis collectionneurs » seront exposées en correspondance avec des œuvres des collections patrimoniales, d’autre part les visiteurs pourront découvrir les productions de Léna Durr et Éléonore False, artistes récemment invitées en résidence de création.En invitant Olivier Vadrot à imaginer une nouvelle architecture, ce LAB conçu par Benjamin Laugier proposera au sein même du musée un espace de discussions et d’expériences collectives. Un cycle de rencontres, projection, et performances y sera animé tout au long de l’exposition, permettant de faire émerger de nouveaux projets. « La collection voyageuse », « le Nouveau Musée Numérique » ou encore la résidence en cours de Léa Collet feront l’objet de workshops réguliers, tout comme le projet « Écoletopie » du studio smarin qui prendra pour l’occasion la forme d’un salon de médiation.Une publication collaborative sera également produite au cours de l’exposition avec les Éditions Empire.  

Atelier créatif avec Marine GambardellaAtelier à destination des adultes Mercredi 5, 12, 19 et 26 mars 2025, de 9h à 12h. 

Avec Sindy Mohamed et Henri Demarquette en invités d’honneur, le Quatuor Akilone poursuit son exploration des deux écoles de Vienne dans deux partitions pionnières : le Seizième Quatuor de Ludwig van Beethoven, concis, clair, foisonnant, et dont l’exclamation finale « Es muss sein ! » inspira autant Léo Ferré que Milan Kundera ; et la Nuit transfigurée d’Arnold Schönberg, véritable poème symphonique qui repoussa les frontières de la musique de chambre.