Love, desire and sexuality
LECTURE & DISCUSSION
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Love, desire and sexuality

16
January
20 25
PHILOSOPHY ALL AUDIENCES FR
PMR
Love, desire and sexuality
Free tickets with reservation

Introduction

A passionate, intense and burning love, that grows with each passing day, a desire that is constantly renewed, receding for a while before coming back stronger, like a rising tide, a sexuality that is fulfilled, unbridled and without taboos, a never-ending source of unbelievable pleasure and enjoyment... Together, they would make everything else irrelevant, turning life into one long, joyous river. But are they ever truly experienced together? It is rare to find love without desire, but it can exist without sexuality, in the forms of philia, agape or caritas, and does not necessarily follow the path set out by eros. Desire – which, of course, has its roots in the meaning “to stop contemplating the stars”, in other words to take note of absence – drives love and sex, but also travel, work, sport, reading, good food and fine wine, and the urge to work or to do absolutely nothing. As for sexuality, it can exist without love and even, in a mechanical, routine, automatic form, without desire. But it is difficult to recognise this: “you don’t love me anymore” is said to express “you don’t want me any more” and vice versa, as if love, desire and pleasure were synonymous. Desire applies to so many objects – all missed, or desire would cease to desire – that it becomes tyrannical. Love takes so many forms that none are recognisable, apart from the one that underpins them all, unseen, and which undoubtedly pollutes them all: love of self, or philautia, or worse still, love not of another but of love itself. Sexuality is so deeply rooted in the inner workings of the body and the impenetrable areas of imagination and fantasy that it becomes “impossible to transmit”, not even capable of establishing a “sexual relationship”, which, as Lacan said, does not exist because humans remain, in terms of sexual pleasure, “in exile”, without producing sharing, without ever becoming One with the Other, the body only able to experience pleasure as One without Another, auto-erotically. Consequently, the wish to combine love, desire and sexuality stems from a dream, an attempt to build castles in the air with faulty bricks and crumble cement. A catastrophist vision, which is more or less shared by all. But that does not stop anyone from embarking on the adventure, from wanting to love (even though love cannot be willed but arrives without anyone having decided on it), from continuing to desire (even though no desire can ever be satisfied, or it would die) and from seeking pleasure (even though sexual please is the seal of impossibility of being “with” another).

But however much we say that love tortures, that desire shackles, that sex divides, nothing changes: every woman and every man knows that the pain they cause produces the most beautiful songs, that without love, without desire, without pleasure, existence would be a dark tunnel from which no one would feel able to emerge – except for those who love in the right way, who are capable of moving mountains, digging the earth with their bare hands or flying like birds.

Robert Maggiori
© Monaco Philosophical Encounters.

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Informations

Opening hours : 19h00
Date : Thursday 16 January 2025
Opening hours

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LECTURE & DISCUSSION
The Green Shift Festival

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The third annual Green Shift Festival from 4 to 6 June 2025.Activism happy hours, panel discussions, performances, live music: join us for three inspiring and positive evenings dedicated to art and the environment. 
Proposed by : Fondation Prince Albert II de Monaco
Location : Promenade Larvotto, Place Anne-Marie Campora
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La Vérité en art

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10
Jun
20 25
Présenté par Raphael Zagury-Orly, philosopheAvec Paul Audi, philosopheDidier Ottinger, conservateur, spécialiste de la peinture moderne et contemporaineLa rencontre débutera par la projection de l’œuvre Grosse fatigue, vidéo couleur et sonore de 13 mn, réalisée par Camille Henrot en 2013 et acquise la même année par le Nouveau Musée National de Monaco.Si la vérité a à voir tantôt avec la connaissance, en ce qu’elle est, dans son sens basilaire, concordance entre une pensée, un jugement ou une théorie et le réel (ou un segment de réel, car celui-ci est infini) et s’oppose donc à la fausseté, tantôt avec la morale, en tant que dire-vrai qui s’oppose au mensonge, alors son rapport avec l’art se révèle, dans les deux cas, énigmatique. En quoi l’art saisirait-il une partie du réel, même momentanément – comme le fait la science – et en quoi pourrait-il (ne pas) mentir ? En réalité, les choses ne sont pas aussi simples, car l’art, qu’il soit plastique, visuel, graphique ou sonore, laisse bien voir ou entendre quelque chose du monde, sinon ce qui, dans le monde, ne s’entend pas ou ne se voit pas. On objecte en général qu’il y aurait là quelque illusion, puisque le « sens » que l’on attribue à l’art relèverait de la subjectivité et de l’interprétation que chacun donne ou fait sienne d’une œuvre, ce qui, au mieux, autoriserait à dire que l’art produit et fait coexister une multiplicité de vérités. Mais cette option est elle aussi fragile, car, à l’admettre, on ne comprendrait pas comment une œuvre d’art pourrait continuer à produire du sens, interroger, inquiéter, réjouir, plaire, alors même qu’elle perdure à travers les siècles et qu’à travers les siècles les régimes de subjectivité, de sensibilité et d’intellection ont mille fois changé. Aussi la vérité de l’art ne peut pas être celle de l’« individu » qui la produit ou la reçoit, mais une vérité du monde et de l’humanité qui « contient » même ce que l’humanité, avec ses outils de connaissance, de sensation et de « sentiment », ne peut pas dire du monde ni d’elle-même.En collaboration avec le Centre Pompidou et le Nouveau Musée National de Monaco
Proposed by : Rencontres Philosophiques de Monaco
Location : Théâtre Princesse Grace
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LECTURE & DISCUSSION
Matinale au marché : L’éducation à la vérité

Matinale au marché : L’éducation à la vérité

11
Jun
20 25
Présenté par Marc Crépon, philosopheet Théo Schumer, journalisteAvec les intervenants de la journéeet Jean-Philippe Vinci, directeur de l’Education nationale, de la Jeunesse et des SportsEn collaboration avec Monaco Info et la Mairie de MonacoLes Matinales de la Semaine PhiloMonaco sont organisées par Les Rencontres Philosophiques de Monaco, en association avec Monaco Info et la Mairie de Monaco.Présentées chaque matin par Marc Crépon, philosophe, et Téo Schumer, journaliste, les Matinales donnent lieu à des réflexions, débats et échanges également autour des questions que posent les membres du public aux personnalités invitées à la Semaine PhiloMonaco.C’est un étrange rêve que celui de vouloir «éduquer à la vérité». Et même un mauvais songe, si doux aux dogmatiques pourtant, si cela consistait, pour les éducateurs, parents, maîtres ou professeurs, à imposer et imprimer les vérités qui sont les leurs dans les esprits de celles et ceux dont la tâche, pour l’heure, est d’apprendre. Il n’est rien de pire, comme dit un proverbe, que de donner directement aux enfants et aux élèves des poissons plutôt que de leur enseigner la manière de les pécher. De fait, nul ne deviendrait jamais alpiniste s’il consentait à ce qu’un hélicoptère le déposât directement au sommet de la montagne. Aussi éduquer à la vérité semble être une sorte de pléonasme, car ce ne serait guère éduquer que d’enseigner la fausseté et le mensonge. Eduquer suffit, si par ce geste on transmet des connaissances, ou tout du moins, les moyens de séparer la connaissance de ce qui n’est qu’opinion, préjugé, idée «toute faite» – ce qui se nomme connaissance critique.
Proposed by : Rencontres Philosophiques de Monaco
Location : Place d’Armes à Monaco
PHILOSOPHY
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