Identity
LECTURE & DISCUSSION
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Identity

03
April
20 25
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Identity
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Introduction

Just like some bottles of chemicals, the word "Identity" has a sticker attached to it: "Danger: Handle with care". Never has there been another concept so likely to suddenly fan the flames and provoke not just arguments but full-on confrontations. And yet it does not, at first glance, appear toxic. Identity is everything that makes an entity definable and recognisable, in that it has a set of qualities or characteristics that distinguish it from other entities. In other words, identity is what makes two things one single thing – "identical" – or, conversely, makes them different. In social and ethno-anthropological sciences, the concept of identity is associated, first, with the way in which an individual sees themselves and moulds themselves as a member of a particular social group, nation, class, religion, ethnic group, gender, profession and so on, and second, with the way in which the norms that govern these groups allow the individual to think about themselves, situate themselves and relate to others, to the groups to which they belong and, by means which are sometimes more tortuous, to "external" groups, perceived as others. So why is it so noxious? Well, because it is understood according to different political formulas, different ideologies or "world views". Through a right-wing, conservative, populist or sovereigntist lens, identity will be defined as a coherent and cohesive set of shared norms that can be "objectively" determined and are rooted in longstanding tradition. A left-wing, more progressive approach, on the other hand, will offer a pluralist, fragmented concept of objective references which are used to differentiate individuals or sub-groups, and which must be valued and respected in an inclusive way: here, identities stem from the recognition of the unique features claimed by each individual or the emergence of shifting characteristics that play a prevailing role at any given time – profession or gender, religion or axiology, sports or ethnic group. Far from being singular and cemented in tradition as in the first case, in the second case identity will be variable: sometimes I’m a teacher, sometimes a person of mixed race, sometimes a footballer, sometimes a protestant, sometimes a shy person, sometimes a film buff, and so on.

That said, there are many other ways of defining identity, depending on the field in question. In algebra, for example, it will be the equality between two expressions that is valid regardless of the values of the variables therein, for example: (x+y)2=x2+y2+2xy. In psychology, identity is one of the formal characteristics of the self, which feels its own sameness and continuity over time as the centre of its field of consciousness, in other words, the sense and awareness of one’s self as a separate and continuous entity (something that may be lost with some psychiatric disorders). And so on and so forth... Identity became a hot topic when the social sciences started to talk about collective identity as a response to, among other things, the re-emergence of ethnic conflict in many Western societies in the 1960s and 1970s, and the development, in the social arena, of movements based less on social class, as advocated by Marxism, but rather on, for example, differences between the generations or between the sexes. These demanded different approaches both to rationale behind common action and to new senses of belonging. It was then that opposition first emerged: in one camp, collective identity was understood as something immutable, "natural", eternal, that could be solidified by constructing myths and shared symbols, celebratory rituals and commemorations; in the other, it was seen as a cultural development, something contingent, a historical construction subject to change and "reformulation". Yet if identity refers to a "completeness", an internal "purity", it will imply withdrawal, protection, mistrust, borders and walls, the dismissal and sidelining of any otherness, any difference, the celebration of the self and the vilification of all others, the "enemies", experienced as a fatal threat, whose integration would break up the community of identicals. But if identity is neither "natural" nor substantial, but relational, if it has a non-native matrix, if it is made up of contributions, integrations, inclusions, often unpredictable inputs and hybridisations, then it will leave the group, community and society always open and welcoming, energised by the presence of all sides, no matter how different they may be.

Robert Maggiori
© Les Rencontres Philosophiques de Monaco (Monaco Philosophical Encounters)

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Informations

Opening hours : 19h00
Date : Thursday 03 April 2025
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The third annual Green Shift Festival from 4 to 6 June 2025.Activism happy hours, panel discussions, performances, live music: join us for three inspiring and positive evenings dedicated to art and the environment. 
Proposed by : Fondation Prince Albert II de Monaco
Location : Promenade Larvotto, Place Anne-Marie Campora
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La Vérité en art

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10
Jun
20 25
Présenté par Raphael Zagury-Orly, philosopheAvec Paul Audi, philosopheDidier Ottinger, conservateur, spécialiste de la peinture moderne et contemporaineLa rencontre débutera par la projection de l’œuvre Grosse fatigue, vidéo couleur et sonore de 13 mn, réalisée par Camille Henrot en 2013 et acquise la même année par le Nouveau Musée National de Monaco.Si la vérité a à voir tantôt avec la connaissance, en ce qu’elle est, dans son sens basilaire, concordance entre une pensée, un jugement ou une théorie et le réel (ou un segment de réel, car celui-ci est infini) et s’oppose donc à la fausseté, tantôt avec la morale, en tant que dire-vrai qui s’oppose au mensonge, alors son rapport avec l’art se révèle, dans les deux cas, énigmatique. En quoi l’art saisirait-il une partie du réel, même momentanément – comme le fait la science – et en quoi pourrait-il (ne pas) mentir ? En réalité, les choses ne sont pas aussi simples, car l’art, qu’il soit plastique, visuel, graphique ou sonore, laisse bien voir ou entendre quelque chose du monde, sinon ce qui, dans le monde, ne s’entend pas ou ne se voit pas. On objecte en général qu’il y aurait là quelque illusion, puisque le « sens » que l’on attribue à l’art relèverait de la subjectivité et de l’interprétation que chacun donne ou fait sienne d’une œuvre, ce qui, au mieux, autoriserait à dire que l’art produit et fait coexister une multiplicité de vérités. Mais cette option est elle aussi fragile, car, à l’admettre, on ne comprendrait pas comment une œuvre d’art pourrait continuer à produire du sens, interroger, inquiéter, réjouir, plaire, alors même qu’elle perdure à travers les siècles et qu’à travers les siècles les régimes de subjectivité, de sensibilité et d’intellection ont mille fois changé. Aussi la vérité de l’art ne peut pas être celle de l’« individu » qui la produit ou la reçoit, mais une vérité du monde et de l’humanité qui « contient » même ce que l’humanité, avec ses outils de connaissance, de sensation et de « sentiment », ne peut pas dire du monde ni d’elle-même.En collaboration avec le Centre Pompidou et le Nouveau Musée National de Monaco
Proposed by : Rencontres Philosophiques de Monaco
Location : Théâtre Princesse Grace
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Matinale au marché : L’éducation à la vérité

Matinale au marché : L’éducation à la vérité

11
Jun
20 25
Présenté par Marc Crépon, philosopheet Théo Schumer, journalisteAvec les intervenants de la journéeet Jean-Philippe Vinci, directeur de l’Education nationale, de la Jeunesse et des SportsEn collaboration avec Monaco Info et la Mairie de MonacoLes Matinales de la Semaine PhiloMonaco sont organisées par Les Rencontres Philosophiques de Monaco, en association avec Monaco Info et la Mairie de Monaco.Présentées chaque matin par Marc Crépon, philosophe, et Téo Schumer, journaliste, les Matinales donnent lieu à des réflexions, débats et échanges également autour des questions que posent les membres du public aux personnalités invitées à la Semaine PhiloMonaco.C’est un étrange rêve que celui de vouloir «éduquer à la vérité». Et même un mauvais songe, si doux aux dogmatiques pourtant, si cela consistait, pour les éducateurs, parents, maîtres ou professeurs, à imposer et imprimer les vérités qui sont les leurs dans les esprits de celles et ceux dont la tâche, pour l’heure, est d’apprendre. Il n’est rien de pire, comme dit un proverbe, que de donner directement aux enfants et aux élèves des poissons plutôt que de leur enseigner la manière de les pécher. De fait, nul ne deviendrait jamais alpiniste s’il consentait à ce qu’un hélicoptère le déposât directement au sommet de la montagne. Aussi éduquer à la vérité semble être une sorte de pléonasme, car ce ne serait guère éduquer que d’enseigner la fausseté et le mensonge. Eduquer suffit, si par ce geste on transmet des connaissances, ou tout du moins, les moyens de séparer la connaissance de ce qui n’est qu’opinion, préjugé, idée «toute faite» – ce qui se nomme connaissance critique.
Proposed by : Rencontres Philosophiques de Monaco
Location : Place d’Armes à Monaco
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